BMW

L’industrie automobile allemande : un compromis en péril

France's team knocked out. And in the end, Germany wins?

Alors que l’industrie automobile française va, ce lundi, tenter de comprendre ce qui l’attend et tenter de faire pression pour que tous les soutiens lui soient apportés, les nouvelles de nos voisins allemands convergent pour indiquer que les années à venir vont être difficiles pour les constructeurs comme pour les équipementiers.
 
Après que Audi ait annoncé  en début de semaine dernière une réduction d’effectifs de 9500 personnes d’ici à 2025, c’est Daimler qui annonçait en fin de semaine la suppression de 10 000 emplois d’ici à 2022. Continental avait, il y a quelques semaines, annoncé de même un plan de réduction de ses effectifs de 20 000 (sur un total de 244 000 personnes) dont 7000 en Allemagne. "Au total, indique RFI, ces derniers mois les principaux constructeurs et équipementiers automobiles ont programmé près de 30 000 suppressions d'emplois" .
 
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The German car industry: the social compromise at risk?

France's team knocked out. And in the end, Germany wins?
While the French automotive industry is going, this Monday, to try to understand what awaits it and try to put pressure to receive all the support it needs, news from our German neighbours converge to indicate that the coming years will be difficult for both automakers and equipment manufacturers.
 
 After Audi announced early last week that it would reduce its workforce by 9,500 by 2025, Daimler announced on the weekend that it would cut 10,000 jobs by 2022. A few weeks ago, Continental also announced a plan to reduce its workforce by 20,000 (out of a total of 244,000 people), including 7,000 in Germany. "In total," says RFI, "in recent months, the main car manufacturers and equipment manufacturers have planned nearly 30,000 job cuts.
 
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Hard Brexit and the car industry

Hard Brexit, take your bets : 7 weeks to go...

The weekly column of Bernard Jullien , former director of Gerpisa, lecturer in economics (University of Bordeaux) and scientific advisor to the Essca Group's Chair of Network Management.

No one had wanted to believe in Brexit and it came. No one wanted to believe in a "no deal" and this is the scenario that is now emerging.
 
It was clear that it was politically important for Brussels to flex muscles and to indicate that opting out would have a cost. 
It was clear that Brexit supporters, on the other hand, were keen on showing that they did not intend to let themselves be reimposed on Brussels standards as part of a deal.
However, it was thought on both sides that reason would eventually prevail and that well-understood interests on both sides of the Channel would lead to a Norwegian-style free-trade agreement. 
The anti-Theresa May vote on 15 January shattered these hopes, which were a reason not to be very actively preparing for a "no-deal". In the automotive industry, as elsewhere, we must take up our calculatoragain and try to understand very quickly what is likely to happen.
 
To this end, a number of statistical realities should be recalled with respect to British motor vehicle foreign trade. 
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Le développement d’une entrée de gamme électrique impose quelques révisions déchirantes

Trois fois moins lourde... dix fois moins chère.

La semaine passée aura été marquée dans l’automobile par la présentation au Mondial de Paris de la K-ZE (à prononcer "kaïzi") par Carlos Ghosn lundi 1er et par le vote du Parlement Européen mercredi 3 de dispositions qui fixent un cap de réduction des émissions sur la période 2021-2030 à – 40% avec un jalon intermédiaire à – 20% en 2025 et définissent des quotas d’immatriculations de véhicules à faible émission (moins de 50gr de CO2 au km) de 20% puis de 35%. 
 
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BMW's very meaningful profit warning

During an interview on France Inter on Saturday, PSA's CEO Carlos Tavares mentioned BMW's "profit warning" as a sign of weakening of the entire sector by regulatory requirements. The obligation for car manufacturers to carry out forced electrification of their commercial ranges - whereas though customers seem reluctant to take the plunge - can only erode margins.

Indeed, in the case of BMW, the management is justifying the  impossibility of meeting 2018 profit targets by both the trade war between the US and China - which hinders the sales in China of vehicles (X3, X4, X5, X6) assembled in the American plant in Spartanburg - and by the transition to the new WLTP procedure which "causes strong price pressure". lire la suite

Le très significatif "profit warning" de BMW

Interrogé sur France Inter samedi, Carlos Tavares a évoqué le "profit warning" de BMW comme un signe de fragilisation de l’ensemble du secteur par les exigences règlementaires : l’obligation dans laquelle se trouvent les constructeurs de procéder à une électrification à marche forcée de leurs gammes alors même que les clientèles ne semblent guère prêtes à sauter le pas ne peut qu’éroder les marges.
 
Et, de fait, dans le cas de BMW, l’impossibilité de tenir les engagements en matière de profits en 2018 est expliquée par le management à la fois par la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine qui handicape les ventes en Chine de véhicules (X3, X4, X5, X6) assemblés dans l’usine américaine de Spartanburg et par la transition vers la nouvelle procédure WLTP qui "entraîne une vive pression sur les prix".
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Les incertitudes sur les valeurs résiduelles menacent la santé financière des professionnels et l’avenir des formules locatives

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Publiée en août, l’enquête conduite pour la ZDK auprès de 718 concessionnaires est reprise assez régulièrement depuis : elle indique que les réseaux de marque allemands seraient lestés de quelques 300 000 VO récents qui sont des Diesel Euro 5 qui, même bradés, trouvent difficilement preneur.
Même si les captives des constructeurs supportent une partie de ce risque, les concessionnaires doivent faire face financièrement à des problèmes et la ZDK a calculé -sur la base d’une valeur moyenne des véhicules concernés de 15 000 euros- que la charge à assumer correspondante se chiffrait à 4,5 milliards (1).
 

CO2, NOx, directives sécuritaires : la nécessaire hiérarchisation des contraintes imposées aux constructeurs en Europe

Sécurité, CO2, particules... et prix abordables: comment résoudre la quadrature du cercle?

Alors que l’on s’apprête en France à vivre un nouvel épisode dans l’offensive anti-diesel mardi par l’entremise du magazine "Cash Impact" sur France 2 (1), l’ACEA a publié vendredi les chiffres des immatriculations de Diesel en Europe cette année et les a accompagnés d’un commentaire qui fait état d’une certaine inquiétude au sujet de l’atteinte de l’objectif 95g par km en 2021 (2). Le problème est clair et désormais bien connu sinon du public du moins du monde de l’automobile : les constructeurs comme la Commission ont négocié cet objectif dans un contexte où le Diesel avait pris dans les immatriculations de véhicules en Europe une part majeure et devait la conserver : la focalisation sur les NOx, l’affaire VW, la multiplication des restrictions de circulation pesant sur les véhicules Diesel et le rapprochement des prix de l’essence et du Diesel convergent pour faire baisser très rapidement cette part.
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Bilan des mesures NOx : Ce que l’ONG Transport et Environnement nous dit sans le faire exprès

Un nouveau type de mesures

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La très Bruxelloise ONG Transport et Environnement a rendu public le 19 septembre son travail de mesures des émissions réelles d’environ 230 modèles Diesel de différentes marques homologuées Euro 5 et Euro 6.
Surfant sur l’affaire Volkswagen, l’ONG fait ce qu’elle peut pour obtenir que les procédures par lesquelles sont homologués les véhicules soient réformées. 
Pour cette raison, les véhicules évalués et le gap qui sépare leurs performances réelles des performances théoriques qui avaient justifié leur homologation sont analysés en fonction des types de subterfuges utilisés pour être homologués et des autorités nationales qui les ont tolérés. 
 

Les mensualités proposées aujourd’hui en LOA sont-elles soutenables ?

Après la location, la reprise

LOA et LLD sont devenus en deux ans des boosters très puissants pour soutenir une demande de VN qui peinait à redémarrer. Face à des cycles de renouvellement peu favorables à leur business, les constructeurs comme les concessionnaires voient en effet là un levier d’accélération du renouvellement. Face à une volonté de "monter en gamme" qui rentre en contradiction avec des consentements à payer pour l’automobile qui sont plutôt déclinant, ils pensent avoir trouvé là le sésame.
 
L’enjeu des durée de détention est assez clair statistiquement : selon la dernière livraison des "Analyses et Statistiques" du CCFA, la durée de détention moyenne d’un véhicule était en France en 2015 de 5,5 ans. Un peu plus élevée encore sur les véhicules neufs que sur les véhicules acquis d’occasion, elle est en constante augmentation depuis 25 ans : cette durée était de 3,7 ans en 1990 et de 4,4 ans en 2000.
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PSA-Tata, vers un retour à la tradition PSA des alliances ponctuelles

The Economic Times avait dès le 5 octobre rendu compte de discussions qui concerneraient l’utilisation par Peugeot des capacités de production inutilisées de Tata dans son usine de Sanand dans le Gujarat.
L’usine a été construite pour produire la Nano qui – même si elle se vend moins mal ces derniers mois – réalise des volumes de ventes très en deçà de ce qui avait été prévu et laisse donc l’outil qu’on avait construit pour elle très largement sous-utilisé. 
PSA qui s’était retiré d’Inde il y a 15 ans sait devoir y revenir et n’a pas les moyens d’y investir. Dès lors, il serait envisagé que le retour de Peugeot en Inde évoqué dès mai puisse se faire en produisant sur le site de Tata des 208, 308 et 2008. 
L’accord pourrait éventuellement s’étoffer d’un accès offert par PSA aux plateformes et moteurs susceptibles d’intéresser Tata Motors. L’article indiquait que les cinq interlocuteurs « proches du dossier » interrogés avaient alors précisé que ce que voulait d’abord PSA était l’accès à un réseau de distribution de véhicules et de pièces solide et implanté et que l’accès à des capacités de production inemployées était un "plus" (1).
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L’exposition des constructeurs au risque chinois est inégale

A Tianjin, de nouvelles mesures contre les surcapacités automobiles?

La publication des chiffres des ventes automobiles de juillet en Chine avait déjà inquiété sérieusement le management de beaucoup de constructeurs et suscité une chute des cours. Les annonces des autorités chinoises concernant la révision de leur politique monétaire destinée à laisser se déprécier le yuan n’ont fait qu’accentuer la tendance et les bourses ont vu la totalité des actions automobiles baisser durement. Pourtant, comme le soulignait Carlos Ghosn devant le Club Automobile de l’INSEAD la semaine dernière, les constructeurs sont très inégalement exposés. Pour Renault en particulier, le fait de s’être vu reproché si longtemps d’être si peu présent en Chine pour subir cet été comme les autres la méfiance des marchés peut paraître bien injuste : même si les profits de Nissan risquent d’en pâtir et si les investissements de Renault pourraient se révéler plus difficiles à mener à bien, on ne peut pas considérer que Renault ait mis tous ses œufs dans le panier chinois. lire la suite

Les enjeux du développement des petites voitures et leur prise en compte partielle par les constructeurs

La 2CV pour 150 francs par mois

La chronique hébdomadaire de Bernard Jullien directeur du Gerpisa.

Les historiens nous ont appris qu’a sévi dans les années trente un vif débat entre responsables de l’industrie automobile au sujet de la "saturation du marché français" : les uns prétendaient qu’il fallait apprendre à gérer la stagnation des ventes et à changer les pratiques commerciales pour faire face à une demande qui était devenue majoritairement une demande de renouvellement; les autre minoritaires arguaient que la demande pouvait s’établir à des niveaux infiniment plus élevés mais qu’il fallait pour cela concevoir des véhicules qui permettent l’équipement en véhicules neufs de ménages plus modestes que ceux qui constituaient alors la clientèle très privilégiée des constructeurs. Parmi ces derniers, on comptait Citroën qui lança alors par l’entremise de son responsable commercial Boulanger les premières études de marché. Celles-ci montrèrent que le premier équipement en véhicules automobiles passait par l’achat de véhicules valant deux à trois fois moins chers que ceux que vendaient les constructeurs. lire la suite

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