Emmanuel Macron a annoncé cette semaine que le Fonds créé fin 2008 pour faire auprès des équipementiers de Rang 1 le travail de soutien avisé à leurs restructurations et à leur développement serait réformé. Dans ce cadre, sa dénomination ancienne qui le désignait comme dédié à la "Modernisation des Equipementiers Automobiles" sera abandonnée et il deviendra le Fonds "Avenir Automobile". Selon le communiqué de Bercy, la réforme s’impose car :
"Les enjeux de la filière ont changé. Il faut passer d’un "outil d’urgence" à un outil pour créer de nouveaux "champions"."
La dite réforme qui, selon le Ministère, est encore en chantier, consistera à ajuster la "lettre de mission" des gestionnaires du fonds d’une part et à en réformer la gouvernance pour le rendre plus autonome par rapport aux deux constructeurs français d’autre part. Après avoir entendu Nicolas Sarkozy pourfendre lors de son grand retour dans les médias sur France 2 le 21 septembre une supposée posture des équipes Hollande qui consisterait à casser systématiquement les réformes et outils créés entre 2007 et 2012, on peut s’interroger sur le sens de cette refonte d’une institution et se demander si elle se justifie au delà du message politique qu’elle paraît délivrer et qui fait écrire à l’équipe des Echos que "l’ensemble de ce chantier sonne comme un désaveu pour le FMEA."(1) lire la suite