surcapacités

Le duo Delbos-Senard face aux agences de notation

Serving another type of client
As expected, the major rating agencies downgraded Renault's credit rating this week and posted lower price targets. Renault's management obviously prefers to play the truth speech that will mobilize the teams rather than tell the markets and analysts what they would like to hear.
 
On Tuesday, the rating agency Moody's downgraded its long-term credit rating on Renault from Baa3 to Ba1, with a stable outlook. 
 
It sanctions the group's poor performance for 2019 announced the previous week: in the red in 2019, for the first time since 2009, Renault, which saw its sales and profitability fall, did not want to be reassuring for 2020 by envisaging a further drop in its profitability. This is the reason for the downgrading of Moody's rating, which indicates :
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Le duo Delbos-Senard face aux agences de notation

Serving another type of client
Comme on pouvait le prévoir les grandes agences de notation ont dégradé cette semaine la note de la dette Renault et affiché des objectifs de cours en baisse. Les dirigeants de Renault préfèrent d'évidence jouer le discours de vérité qui mobilisera les équipes plutôt que de raconter aux marchés et analystes ce qu'ils aimeraient entendre.

Mardi, l’agence de notation Moody’s a rétrogradé de Baa3 à Ba1 sa note de crédit à long terme sur Renault, avec une perspective stable.   lire la suite

Renault va mal et compte sur l’Alliance, Nissan va très mal et n’en parle pas

How long have we been married for? (Behrouz MEHRI / AFP)
Avant que ne soient communiqués les résultats financiers de 2019 de Renault vendredi, avait eu lieu à Yokohama la veille la présentation des résultats de Nissan pour l’avant dernier trimestre de l’année fiscale japonaise et donc pour les neuf premiers mois .
Les dirigeants de Nissan en ont profité pour revoir à la baisse leurs prévisions de chiffre d’affaires et de profits pour l’exercice en précisant que lesdites prévisions ne tenaient pas compte des effets probables du coronavirus.
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Renault is doing badly and counts on the Alliance. Nissan is doing very badly and doesn't talk about it.

How long have we been married for? (Behrouz MEHRI / AFP)
Prior to the release of Renault's 2019 financial results on Friday, the presentation of Nissan's results for the third quarter of the Japanese fiscal year, and thus for the first nine months, took place in Yokohama the day before.
 
Nissan executives took the opportunity to revise downwards their revenue and profit forecasts for the year, stating that these forecasts did not take into account the probable effects of the coronavirus.
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FCA 2019 Results: making short-termism attractive

Handsome is not enough
FCA's results are nothing new: North America and the two flagship brands, RAM and Jeep, are doing well.
The rest is just about surviving and is tending to deteriorate without any serious attempt to stop this. Everything has been going on since 2014 as if the roadmap were that of keeping the cash machine running in the United States and waiting for the future ally to either clean up the mess, or reinvest or offer solutions to revive brands and business in the regions that have been neglected.
 
The case of Europe is emblematic in this respect. A.-G. Verdevoye sums up the situation well in the French weekly newspaper Challenges:
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Et si Bruno Le Maire s’inspirait de Donald Trump…

In the port of Tanger Med, low-cost Renault await...

Autoactu publiait vendredi deux articles qui, involontairement, se renvoyaient l’un à l’autre.
 
L’un, signé de Laurent Bodin, traitait du sort de l’usine terminale PSA de Mulhouse qui a vu partir la production du nouveau 2008 vers l’Espagne en vertu de la doctrine bien connue désormais selon laquelle les sites français n’ont pas à assembler de véhicules des segments A et B, fussent-ils des SUV. 
L’autre, signé de Bertrand Rakoto, analysait le volet automobile du nouvel accord de libre-échange entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique et les contraintes qu’il impose aux constructeurs pour limiter la mise en concurrence entre les pays à hauts salaires et les pays à bas salaires et les délocalisations vers le Mexique. 
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What if Bruno Le Maire was inspired by Donald Trump...

In the port of Tanger Med, low-cost Renault await...

The weekly column by Bernard Jullien is also on www.autoactu.com.

Last Friday Autoactu released two articles that unintentionally referred to each other.
 
One, signed by Laurent Bodin, dealt with the fate of PSA's Mulhouse assembly plant, which saw the production of the new 2008 model leave for Spain under the now well-known doctrine that French sites should not assemble vehicles from segments A and B, even if they are SUVs.
The other, signed by Bertrand Rakoto, analysed the automobile component of the new free trade agreement between the United States, Canada and Mexico and the constraints it imposes on manufacturers to limit competition between high-wage and low-wage countries and relocation to Mexico.
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Accord Opel à Figueruelas : pendant la reprise, la mise en concurrence des sites et des pays continue

Pas d'orage en vue sur le site de Figueruelas

Les historiens du marché commun nous ont appris que les deux grands américains ont joué un rôle clé dans la construction d’une Europe de l’automobile qu’ils ont perçue très tôt comme une condition d’efficacité de leurs dispositifs industriels dans la région.
Ils ont utilisé l’adhésion du Royaume-Uni pour réduire la voilure de leurs sites anglais qu’ils considéraient comme peu performants et socialement ingérables en cessant d’en faire des sites exportateurs pour réserver leurs productions au marché britannique et importer au Royaume Uni depuis le continent une part importante des véhicules qu’ils y vendaient (1). Ils ont, lorsque le second choc pétrolier et la chute de Franco ont coïncidé, utilisé l’opportunité de l’ouverture du marché commun à la péninsule ibérique pour y implanter l’assemblage des petits modèles qu’ils ont lancés alors (Fiesta pour Ford, Corsa pour Opel) (2).
 
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Le regain de forme des Français ou l’importance des bases domestiques

Quand on se reporte trois ou quatre années en arrière, on est frappé par le contraste que les faits et les commentaires font apparaître entre les propos que l’on développait alors et ceux que l’on entend aujourd’hui sur les deux français. 

Trop centrés sur une Europe moribonde, insuffisamment engagés dans le haut de gamme, incapables d’ajuster suffisamment leurs capacités, les Français étaient, en 2012, réputés négocier très mal le virage de la mondialisation et de la montée en puissance des émergents. Comparant Renault et PSA, on soulignait alors que le premier avait au moins entamé grâce à ses Logan, Sandero et Duster une inter-continentalisation prometteuse. On ajoutait parfois que, bien que n’ayant pas fermé d’usine, Renault avait depuis longtemps entamé la souhaitable réduction de la part des sites français dans l’approvisionnement des marchés européens à laquelle PSA procédait à marche forcée. lire la suite

Renault : de l’accord de compétitivité à l’accord de croissance ?

3 ans déjà

Carlos Ghosn a dit cette semaine à l’Assemblée Nationale son désir de voir signé en 2017 un nouvel accord de compétitivité avec les organisations syndicales qui le souhaiteront. Dès lors que le dit accord est évoqué et risque d’intervenir dans un contexte où les performances de Renault d’une part et la charge des sites français d’autre part, on peut faire de cette perspective deux lectures. lire la suite

L’exposition des constructeurs au risque chinois est inégale

A Tianjin, de nouvelles mesures contre les surcapacités automobiles?

La publication des chiffres des ventes automobiles de juillet en Chine avait déjà inquiété sérieusement le management de beaucoup de constructeurs et suscité une chute des cours. Les annonces des autorités chinoises concernant la révision de leur politique monétaire destinée à laisser se déprécier le yuan n’ont fait qu’accentuer la tendance et les bourses ont vu la totalité des actions automobiles baisser durement. Pourtant, comme le soulignait Carlos Ghosn devant le Club Automobile de l’INSEAD la semaine dernière, les constructeurs sont très inégalement exposés. Pour Renault en particulier, le fait de s’être vu reproché si longtemps d’être si peu présent en Chine pour subir cet été comme les autres la méfiance des marchés peut paraître bien injuste : même si les profits de Nissan risquent d’en pâtir et si les investissements de Renault pourraient se révéler plus difficiles à mener à bien, on ne peut pas considérer que Renault ait mis tous ses œufs dans le panier chinois. lire la suite

Les perspectives pour l’automobile dans les PECO et la schizophrénie des analystes

71% du parc polonais a plus de 10 ans

Xavier Champagne rendait compte jeudi d’une étude Coface parue en ce mois de juillet pour dresser un panorama des industries et marchés automobiles des Pays d’Europe Centrale et Orientale (1). Sur un mode un peu curieux, l’auteur semble se féliciter du succès que connaît globalement le "bloc" que constitue désormais dans les statistiques européennes les "EU11" dans lesquels on regroupe les pays qui ont rejoint l’UE après 2004 (2). Plus précisément, la comparaison des niveaux de production de 2008 et de 2014 permet de faire apparaître que trois pays ont, par leur croissance, permis que la production progresse malgré le déclin que l’on notait ailleurs. Ainsi, la République Tchèque, la Slovaquie et la Roumanie voient leurs production de VP et VUL croître sur ces 6 années de 32%, 72% et 60% pour atteindre respectivement 1,25 million, 993 000 et 391 000. A l’inverse, Pologne, Hongrie et Slovénie subissent des baisses de 32 à 40% et ont produit, en 2014, 594 000, 227 000 et 120 000. Sachant que dans la même période la production française passait de 2,6 million à 1,8, celle italienne de 1 million à 700 000, il est effectivement manifeste que la "performance" des PECO qui, à eux 6, ont gagné plus de 300 000 VP et VUL produits est remarquable. lire la suite

La lente émergence d’une industrie automobile chinoise

Dongfeng Number 1

 

Chaque salon de Shanghai ou de Pékin donne lieu à une débauche de présentations de nouveaux modèles chinois et, les années passant sans qu’aucun ne fasse réellement dates, on finirait volontiers par traiter cela comme l’écume d’un fleuve dont le cours resterait déterminé par les grands constructeurs mondiaux. Ce serait un erreur en 2015 car les choses changent et, entre les "vraies" marques chinoises et celles dont on impose la création aux grands investisseurs occidentaux, l’offre et les compétences chinoises se structurent sur fond de ralentissement de la croissance.  Ainsi, alors que les marques chinoises avaient tendance à progresser moins que le marché ces dernières années, elles se portent très bien en 2015.
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