syndicats

Ce qui se dessine derrière les cessions de VW annoncées par M. Müller

Müller et VW: maigrir. Mais comment? Et pourquoi?

Le Wall Street Journal a rapporté cette semaine que Matthias Müller qui fêtera ces jours-ci ses 2 ans à la tête du groupe Volkswagen a indiqué qu’il pourrait être opportun que VW se lance dans des cessions d’actifs importants correspondant à 20% du chiffre d’affaires total. Il précise même qu’il a désigné pour cela une équipe chargée d’étudier quels actifs pourraient être cédés et comment.
Comme les bruits qui entourent aujourd’hui la possible cession de Ducati en témoignent déjà, une telle perspective poserait, au delà des questions stratégiques et financières, de lourds problèmes de gouvernance : les syndicats, forts de leurs 10 sièges (sur  20), s’opposent d’ores et déjà à cette assez marginale cession et ne verraient très probablement pas d’un bon œil une stratégie beaucoup plus massive de désinvestissement.
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Renault : de l’accord de compétitivité à l’accord de croissance ?

3 ans déjà

Carlos Ghosn a dit cette semaine à l’Assemblée Nationale son désir de voir signé en 2017 un nouvel accord de compétitivité avec les organisations syndicales qui le souhaiteront. Dès lors que le dit accord est évoqué et risque d’intervenir dans un contexte où les performances de Renault d’une part et la charge des sites français d’autre part, on peut faire de cette perspective deux lectures. lire la suite

Smart : patronat et syndicats, les politiques du pire

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La glose médiatique sur les évènements intervenus en fin de semaine chez Smart n’a - à de rares exceptions près – pas rendu compte des enjeux fondamentaux. Certains se sont vautrés dans le piège que leur tendait la direction de Smart et se sont empressés de conclure que les syndicats ne représentaient pas leur base puisqu’ils refusaient un accord que les salariés acceptaient et en faveur duquel ils s’étaient exprimés lors du sonndage organisé par la direction.
D’autres n’y ont vu que l’effet manifeste d’un chantage à l’emploi et aux délocalisations d’un actionnariat sans foi ni loi auquel la mondialisation et le chômage donne désormais tout pouvoir pour revenir mois après mois sur tous les acquis.
 
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L’hirondelle IG Metall dans le ciel de l’Europe

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La revendication de l’IG Metall de voir les salaires augmenter de 6,5% vient à point nommé dans une Europe dont la configuration politique est en train de changer. En Allemagne même, si l’IG Metall porte plutôt les revendications des salariés les moins défavorisés et les mieux organisés, elle s’étend aux salariés plus fragiles qui travaillent dans le domaine des services ou dans des branches d’activité où la valeur ajoutée est plus faible que dans l’automobile et le secteur des biens d’équipement. Pour eux est ainsi posée la question du salaire minimum - que la SPD a inscrite dans son programme et que certains Länders imposent déjà - : la CDU en accepte désormais l’augure.

Si tel est le cas, c’est d’abord parce que la modération salariale que la situation économique du pays paraissait imposer sous Schröder a, même avec la crise de 2008-2009, évolué plutôt favorablement et que pour l’heure les entreprises et leur profitabilité en ont bien plus profité que les salariés. Même si des coûts du logement très modérés par rapport à ceux qui pèsent sur la plupart des autres salariés européen et une très vive concurrence sur les marchés de biens de consommation courante – que l’Allemagne importe volontiers d’Europe ou d’ailleurs -, rendent la situation plus acceptable qu’ailleurs, il n’en demeure pas moins qu’un rééquilibrage semble à beaucoup opportun. lire la suite

La décentralisation industrielle en France: Citroën en Bretagne (1950-1970)

Date: 
Vendredi 20 Janvier 2012, 12:00 - 14:00 CET
Lieu: 

CENTRE DES RECHERCHES HISTORIQUES-EHESS
Salle 3, Rez-de-chausée, Bâtiment Le France, 190-198 Avenue de France – 75013 Paris

Type d'événement: 
Séminaire

Orateur: Matthew Wendeln (New York University Paris- CRH/EHESS)
Discutant: Nicolas Hatzfeld (Université d'Evry)

Résumé: L’exposé concernera un des cas les plus célèbres de la décentralisation industrielle des trente glorieuses : la création des vastes usines de Citroën à Rennes à partir de 1951. Avec ses 14 000 ouvriers ruraux faisant fonctionner une des usines les plus modernes d’Europe, Citroën-Rennes a répondu à un idéal de nombreux planificateurs et chefs d’entreprise : préserver l'ordre social de la France paysanne pendant l'industrialisation des trente glorieuses. C’est un cas idéal pour observer l’émergence de nouvelles logiques de localisation industrielle dans l’après-guerre, le rôle clé joué par les pouvoirs publics dans la décentralisation et le désenchantement rapide des communautés locales face à une industrialisation basée sur la recherche d’une main-d'œuvre docile et bon marché.

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Ce nouveau séminaire du GIS GERPISA (ENS-CACHAN) a comme ambition mettre à disposition de la communauté des chercheurs en sciences sociales et humaines de la région Ile-de-France les derniers travaux en cours sur l’histoire des entreprises automobiles. Le format est celui de la mise en commun des informations, sources et activités existantes dans ce domaine de la part des participants, ainsi qu’une discussion des travaux présentés tant par des membres du GERPISA, que par des grands témoins et acteurs des entreprises de l’automobile en France et en Europe.

Presentation/s

Le syndicat américain de l’automobile à la croisée des chemins

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La chronique hébdomadaire de Bernard Jullien directeur du Gerpisa.

Les salariés de ce qui reste de l’automobile américaine (GM, Ford et Chrysler) devaient voir leur sort réglé à la mi-septembre : le terme des contrats qui les liaient aux entreprises était le 16 septembre et un nouveau contrat de 4 ans devait avoir été négocié dans les trois entreprises à cette date. L’accord n’ayant pu se dégager alors, les négociations entre l’UAW et le management des trois entreprises s’est prolongé et le premier accord s’est dégagé cette semaine chez GM. Il servira de référence chez Ford et Chrysler pour lesquels les négociations se poursuivent. lire la suite

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