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Départ de Bolloré : son management de Renault a plus pesé que ses liens avec Ghosn

Il y a un an, il y a un siècle...

Le feuilleton continue donc et le dernier épisode a été l’éviction brutale de Thierry Bolloré vendredi.
 
Celle-ci est volontiers commentée comme le pendant de celle de Saikawa qui aurait été souhaitée par les Nissan et – supputent certains – consentie par Jean-Dominique Senard pour que le tiercé des candidats à la direction soit mis dans l’ordre qu’il souhaitait voir prévaloir.
Le gouvernement et l’agence des participations d’Etat qui, après avoir souhaité la fusion Renault-Nissan et envisagé d’un bon œil l’opération Renault-FCA, semblent avoir depuis début juin compris enfin que la relance de l’Alliance devait être la priorité donnée à J.-D. Senard aurait validé l’option. L’entreprise serait donc principalement une entreprise de "dé-ghosnisation" du top management des deux entreprises nécessaire à un nouveau départ.
 
Si cette interprétation contient une part de vérité, elle est sans doute un peu courte toutefois.
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Bolloré's lay-off: the way he was managing Renault has weighed in the decision than his links with Ghosn

Il y a un an, il y a un siècle...

The show goes on and the last episode was the brutal eviction of Thierry Bolloré (Renault's CEO) on Friday.
 
This is willingly commented on as the counterpart to Saikawa's which would have been desired by the Nissans and - as some presume - agreed by Jean-Dominique Senard (Renault's Chairman) that the trio of leadership candidates should be put in the order he wanted to see prevail.
The government and the agency of state shareholdings ("APE3: Agence des Participations de l'Etat) which, after having wished for the Renault-Nissan merger and having favourably considered the Renault-FCA operation, seem to have finally understood since the beginning of June that the relaunch of the Alliance should be the priority given to J.-D. Senard would have validated the option. The undertaking would therefore mainly be a process of "de-ghosnisation" of the top management of the two companies necessary for a new start.
 
If this interpretation contains some truth, it is probably a little short, however.
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2016 : nouveau départ de l’électrique ?

Il était une foi...
Il y a 6 ans, lors du Mondial 2010, on était encore avant le lancement de Zoé et, dans le prolongement du Grenelle, chez Renault et bien au delà, la conviction que le VE serait à même de faire rapidement une vraie percée commerciale était largement répandue, en France en particulier. L’Etat était très présent auprès des industriels et les collectivités ne voulaient pas être en reste. Ce que Axel Villaréal a appelé la "bulle électrique" était en train de gonfler et il paraissait difficile de résister à l’envolée sans se faire ringardiser et apparaître comme une espèce automobile de Kodak, défenseur impuissant de l’argentique face au numérique.
 
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2016 : nouveau départ de l’électrique ?

Il était une foi...

 Il y a 6 ans, lors du Mondial 2010, on était encore avant le lancement de Zoé et, dans le prolongement du Grenelle, chez Renault et bien au delà, la conviction que le VE serait à même de faire rapidement une vraie percée commerciale était largement répandue, en France en particulier. L’Etat était très présent auprès des industriels et les collectivités ne voulaient pas être en reste. Ce que Axel Villaréal a appelé la "bulle électrique" était en train de gonfler et il paraissait difficile de résister à l’envolée sans se faire ringardiser et apparaître comme une espèce automobile de Kodak, défenseur impuissant de l’argentique face au numérique. read more

Le prix des véhicules électriques est-il délirant ?

C-Zero_main.jpg

La chronique hébdomadaire de Bernard Jullien directeur du Gerpisa.

En annonçant cette semaine le prix de sa C-Zéro à 35 350 euros TTC et en proposant une solution de leasing à 459 euros mensuels, Citroën a - dans Autoactu comme ailleurs - suscité le débat. En effet, un tel prix pour un véhicule qui, même si l’on fait abstraction de la question de l’autonomie, offre à peu près les prestations des véhicules qui se vendent aux alentours de 8000 euros semble faire de l’achat un acte militant plus que rationnel. Dès lors, les partisans de l’électrique auront tendance à accuser PSA de se comporter comme s’il voulait faire la démonstration de l’impraticabilité de cette voie. Les opposants ou les sceptiques verront quant à eux là une preuve de la vanité du bruit médiatique et politique fait depuis deux ans autour du véhicule électrique et concluront que seules les motorisations traditionnelles ou, éventuellement, les formes progressives d’hybridation sont envisageables. read more

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