low cost

Le Global Access fait-il de l’ombre à la gamme classique de Renault ?

Derrière Dacia, Renault? Ou Renault simplement derrière Dacia?
Les mois de novembre et décembre ont été discrètement marqués par la multiplication des annonces concernant la gamme Renault autrefois appelée Entry et qui s’appelle maintenant "Global Access".
 
Outre la place de numéro 1 des ventes à particuliers acquise en 2017 par la Dacia Sandero en France, le lancement du nouveau Duster et les fuites que l’on a pu trouver dans la presse concernant la nouvelle Sandero, c’est autour de développements à venir sur la plateforme CMF-A en Chine ou en Inde que l’importance de ces programmes pour Renault a été soulignée : Carlos Ghosn a dit avoir essayé un prototype de la Kwid électrique actuellement en développement accéléré en Chine ; Gérard Detourbet a annoncé à la presse indienne que de nouveaux véhicules – une ‘lignée’ -, dont un 7 places, allaient être développés – comme prévu et comme ce fût le cas après Logan – sur une version modifiée de la plateforme appelé CMF-A+ .
 
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Renault se donne-t-il l’ambition de dessiner le futur de l’automobile ?

Innovant, résilient, ou gestionnaire?

En présentant son plan stratégique et sa volonté de faire passer à Renault d’ici 2022 le cap des 5 millions de véhicules et des 70 milliards de chiffre d’affaires, Carlos Ghosn a insisté sur le fait qu’il s’agissait là d’hypothèses "conservatrices" c’est à dire en deçà de ce que pourraient être de folles ambitions. On aurait tendance à lui donner raison : le nouveau plan s’appelle Drive the Future alors que le précédent s’appelait Drive the Change et indique ainsi qu’il il y a plus de continuité que de rupture dans l’affaire. Il se présente à la fois comme une déclinaison à Renault de ce qui a déjà été annoncé pour l’Alliance et – surtout – comme une volonté d’engranger sur les 5 ans à venir les fruits des efforts faits dans les années précédentes. Sur l’électrique comme en Russie et dans les émergents en général, l’idée est de capitaliser sur ce qui a déjà été fait et de rechercher la profitabilité plutôt que d’être à l’initiative. Au fond, on prolonge les courbes et on intègre des contextes plus porteurs dans toute une série de pays où Renault a du faire le gros dos comme le Brésil, la Russie où l’Iran et, sans gagner d’importantes parts de marché, en consolidant AvtoVaz, à condition de ne pas trop se tromper dans une politique produit qui s’organisera autour de plateformes existantes et communes – celle de la Kwid en particulier -, on arrive sans trop de peine aux 5 millions.
 
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Le pari de la Kwid

Journée du Gerpisa n°: 
220
Date: 
Vendredi 2 Décembre 2016, 15:00 - 18:00 CET
Lieu: 

CCFA, 2 rue de Presbourg, 75008 Paris (métro et RER Charles de Gaulle Etoile)

Intervenant/s
durand, Jean-pierre
Presentation/s

 Journée du GERPISA n°229 lire la suite

PSA-Renault : l’un a l’Entry, l’autre pas

Duel

Au troisième trimestre 2016, PSA et Renault ont vendu en Europe presque le même nombre de VP et de VUL : PSA a assuré avec ses trois marques 368 000 immatriculations et Renault (avec Dacia) 377 000. Sur 9 mois, PSA a encore l’avantage en Europe puisque le groupe Renault est à 1 346 000 et PSA à 1 424 000. Dans la mesure où les lancements des 3008, 5008, Expert, Jumpy et C3 chez Peugeot et Citroën interviennent en fin d’année ou début 2017, PSA nourrit l’espoir que le trimestre en cours sera plus porteur. Il n’en reste pas moins que, en Europe, la trajectoire de Renault est bien plus flatteuse et que, à l’international, le contraste est encore plus saisissant.
 
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La Kwid : une bonne occasion de calmer les ardeurs règlementaires ?

Renault Kwid: quid de Dacia?
Le travail fait par les équipes Renault-Nissan pour être à même de présenter le 20 mai 2015, trois ans après le démarrage du projet, un vraie voiture conçue sur une nouvelle plateforme, dotée d’un nouveau moteur et d’une nouvelle boîte de vitesses et proposée à un prix de vente client à peine supérieur à 4000 de nos euros mérite d’être salué. Il renvoie à un savoir-faire, à une maîtrise technique et à une capacité d’innover hors du commun qui sont mis au service d’un programme qui n’a pas, pour une fois, vocation à proposer toujours plus du même mais qui, en cherchant à rester dans une enveloppe de coûts très contrainte, oblige à travailler aux limites et à se demander en permanence ce que l’on doit garder et/ou ce à quoi on peut renoncer pour que la voiture reste une voiture et soit in fine si possible une belle voiture.
 
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Qui trop embrasse mal étreint

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La semaine écoulée a donné à certains le sentiment que, décidément, les constructeurs français se comportent en frères ennemis et ne peuvent pas diverger stratégiquement de manière durable. De fait, il est saisissant que la semaine où PSA annonçait le développement et la production à Vigo – puis ailleurs – d’une 301, essentiellement destinée aux émergents, Renault confirmait ses intentions de reprendre pied en haut de gamme en développant à la fois une grosse berline sur une base de Classe E fournie par l’allié Daimler et – éventuellement – une nouvelle marque qui pourrait être dénommée "Initiale Paris". Constatant que beaucoup de constructeurs suivent la seconde voie avec succès et que Renault, seul pour l’instant, a fait de "l’Entry" le cœur de son processus de mondialisation et, de plus en plus clairement, de sa profitabilité, les analystes s’empressent, forts de ce benchmark sommaire, de donner quitus aux géniaux stratèges des deux groupes : il faut aller là où il y a de la valeur, là où il y a des clients. lire la suite

Le B2 en Europe : segment roi, segment damné ?

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La chronique hébdomadaire de Bernard Jullien directeur du Gerpisa et conseiller scientifique de la Chaire de Management des Réseaux du Groupe Essca.

Autoactu nous faisait part cette semaine de l’importance des rabais consentis par les constructeurs sur le marché français : 44% sur l’Opel Corsa, 34% sur la Ford Fiesta. Et la liste ne s’arrêtait pas là puisque, sur le segment concerné – le fameux segment B2 -, cette guerre des rabais fait rage et s’étend à tous les constructeurs : l’usage de tous les anabolisants commerciaux par l’ensemble des compétiteurs fait ressembler la lutte concurrentielle dans l’automobile européenne à un tour de France des pires années. Si les coureurs sont les usines, dans chaque équipe-constructeur, chacun est allé recruter des coureurs à l’Est où l’on se montrait moins regardant sur les minima salariaux et la protection sociale et certaines nouvelles équipes – coréennes par exemple - se sont entièrement constituées de ces champions. Il en est résulté un peloton plus varié où ces nouveaux champions gagnent le plus souvent sans que le fait d’en avoir recrutés soit déterminant. lire la suite

La Bajaj RE60 et l’affrontement de deux visions du monde automobile

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La chronique hébdomadaire de Bernard Jullien directeur du Gerpisa.

L’Indien Bajaj a présenté au Salon de New Delhi le RE 60, un quadricycle à moteur léger (400kg) mu par un moteur thermique de 220 cm3 et émettant moins de 60g. Bien que le prix n’ait pas été communiqué, il s’agit d’un de ces fameux ULC (pour "Ultra Low Cost"). On devrait donc se situer autour – et probablement en dessous – des 2000 euros. En attendant l’annonce du prix, certains consommateurs indiens semblent nourrir l’espoir que la promesse de Tata de donner accès à l’automobile pour 1 Lakh par jour puisse être tenu par Bajaj alors que la Nano coûte finalement entre 1,6 et 2,3. En choisissant de ne pas présenter son véhicule comme une voiture mais comme un "quadricycle" et de le positionner directement comme une alternative aux deux roues et trois roues dont ils connaissent le marché mieux que quiconque, les équipes de Bajaj espèrent sans doute ne pas rencontrer à la vente les mêmes problèmes que la Nano.

Autant que cette question du marché dont, comme celle pendante de la qualité, on ne pourra juger qu’à terme, nous importe ici la présentation qui en est faite par Bajaj et les réactions que cela suscite. lire la suite

"La saga Logan" : présentation de l'ouvrage

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Journée du Gerpisa n°: 
188
Date: 
Vendredi 1 Avril 2011, 16:00 - 19:00 CEST
Lieu: 

CCFA
2, rue de Presbourg
75008 Paris

Intervenant/s
Presentation/s

Disponible sous peu - Available shortly

Depuis plus d’une année, trois chercheurs français liés au GERPISA, B. Jullien, C. Midler et Y. Lung ont entrepris un important travail sur l’innovation majeure qu’a représenté pour Renault et pour l’industrie l’apparition de la Logan puis d’une « lignée » de produits que Renault appelle sa « Gamme Entry ». En lien avec le responsable de la gamme et ses équipes, ils ont mené avec les actuels responsables de ces programmes et ceux qui en ont eu la charge dans le passé en France, en Roumanie, au Brésil ou en Russie une longue série d’entretiens destinée à restituer les différentes dimensions de cette histoire entre 1998 et aujourd’hui, chez Renault mais aussi chez les équipementiers ou dans les réseaux de distribution.

Ils se sont pour cela répartis le travail en fonction de leurs spécialités respectives et B. Jullien s’est intéressé aux questions marketing et commerciales, C. Midler aux questions de conception et d’ingénierie et Y. Lung aux questions de production et de « sourcing ». Actuellement en phase de rédaction de l’ouvrage qui doit restituer cette recherche, ils se proposent d’en livrer le 1 avril de 14h00 à 17h00 au CCFA les premiers résultats et de proposer à la discussion les principales idées qu’ils s’apprêtent à défendre. lire la suite

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