Délocalisation

Despite their good results, French automakers are imposing wage moderation

French automakers now imposing wage moderation...

February in corporate France is both the month of the presentation of financial results and the month in which management and trade union organisations must close the so-called Négociations Annuelles Obligatoires ("mandatory annual negotiations").
 
Led in the midst of the "yellow vests" social movement in a context where PSA is doing very well and Renault is doing well, one might have expected that after having imposed years of hardship, manufacturers would have given up a little in France and granted the wage increases requested by the unions for 2019.
Indeed, while management is quite happy to grant bonuses that have the great merit of being able to be awarded or not from one year to the next depending on the company's results, and are also exempt from social security contributions, they are reluctant to accept general salary increases.
Conversely, trade unions would like to obtain wage increases that are irreversible and involve an increase in contributions and, therefore, in unemployment or pension rights later.
 
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Malgré leurs bons résultats, les constructeurs français imposent la modération salariale

French automakers now imposing wage moderation...

Février est à la fois le mois de la présentation des résultats financiers et celui où directions et organisations syndicales doivent clore les fameuses NAO (Négociations Annuelles Obligatoires).
 
Conduites en pleine période "gilets jaunes" dans un contexte où PSA se porte très bien et Renault bien, on aurait pu s’attendre à ce qu’après avoir imposé des années de disette les constructeurs lâchent un peu de lest en France et consentent des augmentations de salaires demandées par les syndicats pour 2019.
En effet, alors que les directions consentent assez volontiers à des primes qui ont le grand mérite de pouvoir être ou non distribuées d’une année sur l’autre selon les résultats de l’entreprise et qui sont de surcroît exemptes de cotisations, elles rechignent à des augmentations générales des salaires (AGS).
Inversement, les organisations syndicales aimeraient obtenir des augmentations de salaires qui sont, elles irréversibles et impliquent une augmentation des cotisations et, donc, des droits au chômage ou aux retraites.
 
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Clio 4 à Novo Mesto : optimisation de l’utilisation de l’outil industriel ou mise en concurrence des sites

Novo Mesto avait déjà produit près de 1,5 millions de Clio 2

Renault a annoncé cette semaine que, pour faire face à une demande forte de Clio 4 en Europe, il avait été décidé de rajouter un troisième site d’assemblage : en plus de Bursa en Turquie qui est le site principal et avait ravi à Flins au lancement le statut de site pilote, Flins partagerait à partir de février 2017 avec Novo Mesto l’assemblage des véhicules destinés à l’Europe et qui excèdent les capacités du site turc. "L'objectif est bien de saturer nos unités de production actuelles et de fabriquer en Slovénie des volumes complémentaires pour répondre à la demande du marché" a indiqué à ce sujet Jose Vicente de los Mozos, directeur des fabrications. On conçoit effectivement que le site turc dont la capacité totale est de l’ordre de 360 000 véhicules et qui a produit les deux dernières années entre 250 000 et 300 000 Clio 4 (en incluant le modèle Estate) ait besoin d’être épaulé et on peut entendre que Flins, désormais en charge de Micra, en plus de Clio et de Zoé, puisse ne pas suffire. Dès lors que le segment A auquel est dédié le site de Novo Mesto est aujourd’hui assez peu porteur et génère des demandes de Twingo et de Smart For Four qui laissent inemployées d’importantes capacités, la décision prise de faire revenir la Clio en Slovénie semble relever du bon sens.
La question n’est pas forcément aussi simple si l’on intègre deux dimensions complémentaires. 
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Derrière les surcapacités, le risque de la facilité

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La chronique hébdomadaire de Bernard Jullien directeur du Gerpisa.

Début février, lors de leur audition au Sénat, Denis Martin de PSA puis Carlos Tavares pour Renault ont insisté lourdement sur la difficulté qu’il y a à gagner de l’argent en Europe et ont l’un après l’autre remis en débat la fameuse question des surcapacités de production. En indiquant que "l'on ne peut pas imaginer que toutes les usines restent", le premier a pu paraître préparer les politiques à des annonces douloureuses. Le second, a, d’une part avancé que Dacia, en offrant une alternative à prix limités, prémunissait en partie Renault et ses réseaux contre la guerre des prix à laquelle ses concurrents sont contraints de s’adonner sans limites et permettait ainsi à Renault de rester dans le vert alors que Fiat, PSA, Opel et Ford Europe sont dans le rouge : Dacia "nous permet de mettre en face des mouvements désespérés de nos concurrents qui eux n’ont pas d’autre choix que de discounter leurs voitures des véhicules à bas prix avec lesquels nous faisons des profits". Il a d’autre part chiffré ces surcapacités en considérant que selon que l’on les calcule sur la base d’usines d’assemblage tournant en deux ou en trois équipes, elles étaient en 2011, de 3 ou de 11 millions. lire la suite

Comment ne pas désespérer Aulnay

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La chronique hébdomadaire de Bernard Jullien directeur du Gerpisa.

Jeudi matin, alors que je présidais une session du Colloque International du Gerpisa, mon téléphone a vibré à plusieurs reprises de sollicitations de la presse me demandant de commenter le document d’août 2010 exhumé par la CGT de PSA. La session concernait la demande automobile et un collègue thaïlandais présentait de manière convaincante comment le choix gouvernemental de privilégier fiscalement les véhicules de type light trucks a structuré une demande intérieure pour ces produits qui a permis de faire de la Thaïlande un centre régional de production et de conception de ces véhicules pour les constructeurs japonais. Il montrait également que la croissance des revenus est à l’origine d’une croissance de la demande automobile thaïlandaise qui absorbe la moitié de la production locale et donne à l’industrie la stabilité qu’elle n’aurait pas si l’orientation exportatrice était écrasante. lire la suite

Semaine américaine

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La chronique hébdomadaire de Bernard Jullien directeur du Gerpisa.

La presse nous rendait compte en fin de semaine des chances respectives d’une candidature européenne à la succession de DSK que pourrait incarner Christine Lagarde face à celles des mal nommés émergents. La question était au fond de savoir si le statu quo attaché au deal entre les Etats-Unis et l’Europe qui veut que la tête de la banque mondiale soit américaine et celle du FMI européenne pouvait être contesté par une coalition conduite par la Chine qui fait valoir que, les animaux malades de la peste financière étant plutôt en Europe, les Etats-Unis seraient avisés de ne pas laisser les trop proches des patients définir les traitements. Se voit ainsi incarnée une configuration dont nous commençons à être familiers au G20 ou encore à Copenhague : dans le jeu triangulaire qui structure très régulièrement désormais la plupart des grands dossiers, la coalition américano-chinoise peut faire de l’Europe le dindon de la farce géopolitique. lire la suite

Décryptage : que valent les menaces de Marchionne ?

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La chronique hébdomadaire de Bernard Jullien directeur du Gerpisa.

Marchionne a fait sensation le week-end dernier et a occupé assez largement l’actualité automobile cette semaine : poursuivant sa croisade contre les syndicats italiens, il est allé déclaré dans une émission grand public du samedi soir que pas un euro de profit n’était réalisé par Fiat en Italie et qu’au fond, l’entreprise se porterait mieux si elle en tirait les conséquences. Alors que les constructeurs français qui se dépêchent de rembourser le prêt que leur avait consenti l’Etat au plus fort de la crise sont appelés par Estrosi de ne plus travailler avec Molex et que l’on découvre que les constructeurs allemands vendront bientôt plus de voitures en Chine qu’en Allemagne, d’aucuns ne vont pas manquer de voir dans le "franc parlé" de Marchionne un salvateur appel aux gouvernants et salariés européens pour regarder la réalité en face et tenir enfin compte de la nouvelle réalité de l’industrie automobile mondiale. lire la suite

Anvers, Termini, Kolin et la très politique question des surcapacités

Maniféstation à Anvers contre la fermeture de l'usine GM - Opel

La chronique hébdomadaire de Bernard Jullien directeur du Gerpisa.

Avec, en janvier,  l’annonce des premières fermetures de site en Europe par Fiat (Termini en Sicile) et GM (Anvers) et, ce week-end, celle du rappel de 100 000 C1 et 107 par PSA, l’année 2010 s’ouvre dans un climat tendu. Marchionne a repris sa campagne de lutte contre les surcapacités dans le monde et en Europe en désignant un peu curieusement les Etats-Unis comme un modèle où, contrairement à ce que l’on observe en Europe, on saurait fermer les sites et assainir la situation.
C’est oublier un peu rapidement que les fermetures de sites ont été le fait des seuls Big 3 qui avaient, par l’inadaptation de leurs politiques produits, ouvert des boulevards aux constructeurs japonais et coréens, et s’étaient mis, ce faisant, dans une situation financière et industrielle intenable. Parallèlement, dans les dernières années, de nouvelles capacités étaient installées par leurs concurrents aux Etats-Unis et par eux mêmes au Mexique loin de Detroit. lire la suite

2010 : année de tous les dangers

La chronique hébdomadaire de Bernard Jullien directeur du Gerpisa.

En ouverture des Rencontres de l’Usine Nouvelle consacrées à la filière automobile qui se tenaient le 29 septembre à Paris, l’auditoire a pu entendre Philippe Jean, chef de l’unité automobile au sein de la DG Entreprise et Industrie de la Commission Européenne. Après s’être félicité que les mesures de soutien à la demande aient permis en 2009 de limiter la baisse de la demande, il est venu présenter des prévisions au terme desquelles le retour aux niveaux de 2007 en Europe n’interviendrait au mieux qu’aux alentours de 2014. lire la suite

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