pays emergents

Renault face aux instabilités des marchés et des taux de change ou les aléas de l’intercontinentalisation

Marché émergent pour amateurs de sensations fortes
 
Renault a annoncé le 22 octobre un chiffre d’affaires trimestriel global en recul de 6% (de 12,2 à 11,5 milliards d’euros) avec une légère augmentation du côté du financement (+ 190 millions) qui ne parvient pas à compenser les 917 millions perdus du côté des ventes d’automobiles. Ces 917 millions de baisse (- 8,4%) sont associés à une légère augmentation (2,9%) du nombre de véhicules vendus si l’on intègre les utilitaires chinois Jinbei & Huasong comme Renault le fait désormais et à une légère baisse (- 1,7%) si l’on s’en tient au périmètre qui était celui de 2017. Comme la traditionnelle "analyse de la variance" proposée aux analystes le montre, les trois variables explicatives qui ont pesé les plus lourd sont, par ordre d’importance croissante, les volumes perdus, la baisse des ventes aux partenaires et surtout les variations de taux de change. Ces dernières ont fait perdre au groupe 444 millions soit 48,4% des 917 millions.
 
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Maîtriser la volatilité des marchés émergents pour bénéficier de leur croissance

Les pays émergents selon le FMI

L’année 2016 en Europe est placée sous le signe du rattrapage des niveaux d’avant-crise et cela permet aux constructeurs français de compenser leurs déconvenues dans les émergents : Renault qui souffre fortement des chutes des marchés brésiliens et russes peut faire le gros dos et PSA qui peine à confirmer sa percée en Chine affiche malgré cela un bilan de santé enviable. Pourtant, à l’échelle mondiale, la relative saturation du marché américain et le ralentissement confirmé de la croissance du marché chinois maintiennent une pression forte pour rechercher dans les émergents hors Chine les clés de la réussite face aux concurrents.
 
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Renault-Nissan, la Russie et le poids du politique dans les émergents

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"Nous utilisons le patriotisme pour nous renforcer dans les régions où nous sommes déjà forts", explique Bo Andersson, directeur général d'AvtoVAZ. Il résume ainsi les paradoxes que doivent assumer les très libéraux dirigeants de la très "globale" industrie automobile : leur volonté d’assurer la présence pérenne de leurs groupes dans l’ensemble des grands marchés mondiaux les amène à afficher très souvent des positions bien peu libérales. Si tel est le cas, c’est parce que, pour être gagnée, la course vers les émergents ne doit pas être une course tous azimuts où l’on s’efforcerait d’être présent partout mais une quête de positions dominantes sur de multiples marchés. Bo Andersson qui vient de chez GM le sait et il n’est pas très surprenant que Carlos Ghosn, maître en manipulation de ce paradoxe, soit allé le chercher pour diriger AvtoVAZ. read more

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