
Renault a annoncé cette semaine que, pour faire face à une demande forte de Clio 4 en Europe, il avait été décidé de rajouter un troisième site d’assemblage : en plus de Bursa en Turquie qui est le site principal et avait ravi à Flins au lancement le statut de site pilote, Flins partagerait à partir de février 2017 avec Novo Mesto l’assemblage des véhicules destinés à l’Europe et qui excèdent les capacités du site turc. "L'objectif est bien de saturer nos unités de production actuelles et de fabriquer en Slovénie des volumes complémentaires pour répondre à la demande du marché" a indiqué à ce sujet Jose Vicente de los Mozos, directeur des fabrications. On conçoit effectivement que le site turc dont la capacité totale est de l’ordre de 360 000 véhicules et qui a produit les deux dernières années entre 250 000 et 300 000 Clio 4 (en incluant le modèle Estate) ait besoin d’être épaulé et on peut entendre que Flins, désormais en charge de Micra, en plus de Clio et de Zoé, puisse ne pas suffire. Dès lors que le segment A auquel est dédié le site de Novo Mesto est aujourd’hui assez peu porteur et génère des demandes de Twingo et de Smart For Four qui laissent inemployées d’importantes capacités, la décision prise de faire revenir la Clio en Slovénie semble relever du bon sens.
La question n’est pas forcément aussi simple si l’on intègre deux dimensions complémentaires.
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