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Quelle place pour la filière hydrogène en France et dans le monde ?

Superchargeur, le vrai
Après les annonces japonaises début mars (1), notre attention est attirée sur la filière hydrogène en France par la publication la semaine dernière du bilan que tire de leur expérience en Auvergne-Rhône Alpes, les membres du consortium HyWay (2). Coordonné par le pôle de compétitivité Tenerrdis (3), le projet HyWay est soutenu et cofinancé par l'Ademe, le Conseil Régional d'Auvergne-Rhône-Alpes et l'Europe via le fonds Feder. Il s’adosse à une série de partenaires comme Air Liquide, le CEA, CNR, Engie Cofely et Engie GNVERT, GEG, McPhy et Symbio qui ont financé 63% des 3,6 millions d’euros qu’a coûté ces 36 premiers mois du projet qui rentre en 2018 dans sa phase 2.
 
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Néglige-t-on l’hydrogène en France ?

Il y a trois ans, comme patron du commissariat général à l’investissement (CGI), Louis Gallois s’était fait remarquer en reprochant aux constructeurs français de ne pas se préoccuper suffisamment du développement des technologies liées à la filière hydrogène. C’était aux Mov’eo days le 19 novembre 2012, il avait alors dit : "Je suis assez perplexe devant les hésitations de l’industrie automobile française concernant la filière hydrogène. Dès lors qu’on disposera de l’hydrogène, c’est une solution qui permet, à travers une pile à combustible, une traction électrique de grande qualité puisque l’autonomie est de plus de 500 km, que le remplissage se fait comme le réservoir d’essence en quelques minutes. On a donc des éléments qui permettent au véhicule électrique de retrouver des performances qui sont celles du véhicule thermique en termes de commodité. Au stade de la recherche, il serait dangereux que nous ne poursuivions pas dans cette voie".
Lors des Ateliers de la PFA la semaine dernière, il n’a guère été question d’hydrogène, tout comme lors des Mov’eo days du mois dernier, et maintenant qu’il est installé dans ses nouvelles fonctions chez PSA, Louis Gallois n’y a rien trouvé à redire. Les dossiers prioritaires de l’industrie française tels qu’ils sont précisés de mois en mois confirment ce relatif désintérêt. Dans le même temps, ailleurs dans le monde et singulièrement au Japon, les constructeurs semblent faire bloc derrière cette technologie et obtenir pour la développer le soutien ferme et durable de la puissance publique. lire la suite

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