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FCA 2019 Results: making short-termism attractive

Handsome is not enough
FCA's results are nothing new: North America and the two flagship brands, RAM and Jeep, are doing well.
The rest is just about surviving and is tending to deteriorate without any serious attempt to stop this. Everything has been going on since 2014 as if the roadmap were that of keeping the cash machine running in the United States and waiting for the future ally to either clean up the mess, or reinvest or offer solutions to revive brands and business in the regions that have been neglected.
 
The case of Europe is emblematic in this respect. A.-G. Verdevoye sums up the situation well in the French weekly newspaper Challenges:
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Renault-PSA : l’un est intercontinentalisé, l’autre pas

Renault dans le rouge en France. Mais ailleurs?

Les résultats commerciaux des deux français ont été publiés la semaine dernière et, derrière l’homologie de façade que représentent la proximité des volumes (3,75 millions pour Renault et 3,48 millions pour PSA) et leurs baisses (- 3,4% pour Renault et -10% pour PSA), les chiffres viennent souligner les profondes différences des deux constructeurs. lire la suite

Renault-PSA: one is intercontinental, the other is not.

Renault dans le rouge en France. Mais ailleurs?

The commercial results of the two French carmakers were published last week and, behind the facade homology represented by the similarity of volumes (3.75 million for Renault and 3.48 million for PSA) and their decline (-3.4% for Renault and -10% for PSA), the figures underline the significant differences between the two manufacturers.
 
Thus, seen from France, one would get the impression that PSA is outperforming Renault. In most segments except B, Renault products are barely outperforming Peugeot products and the latter obviously give PSA a "pricing power" that Renault is struggling to conquer. The financial results corresponding to the commercial results published last week are likely to confirm this in February.
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Ford's debt rating downgraded by Moody's: a strong sign (2019/09/22)

Junked Ford
In the midst of the Frankfurt Motor Show, Moody's announced that it was downgrading its credit rating on Ford Motor Company's debt from Baa3 to Ba1.
 
It thus removed bonds issued by Ford from the "investment grade" category and placed them in the "speculative" a/k/a "junk bond" category.
As asset management specialists explain, the risk is that prices will fall as some investors are not allowed to hold such securities, displaced to "non-investment grade" category: they are then required to get rid of them.
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Dégradation de la note de la dette de Ford par Moody’s : un signe fort

Junked Ford
En plein Salon de Francfort, l’agence Moody’s a indiqué qu’elle dégradait la note de solvabilité qu’elle attribue à la dette de Ford Motor Company de Baa3 en Ba1
Elle retirait ainsi les obligations émises par Ford de la catégorie des "investissables" pour les placer dans celle des "spéculatives", celle des "obligations de pacotilles" ou "junk bonds".
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La difficile quête des ventes profitables de Nissan

Des cross-over, pas des hybrides.
Nissan a publié la semaine dernière ses résultats pour le deuxième trimestre de l’exercice comptable et pour le premier semestre. Dans la foulée, on a appris que, pour Renault, ceci ramènerait la contribution de son partenaire à son résultat net de 384 millions d’euros. 
 
On se rappelle que, lors de la présentation des résultats du premier semestre, Renault avait vu passer ses profits nets de 2,4 milliards à 1,95 milliard en raison principalement des "contributions des partenaires" en baisse de 1,32 milliard d’euros à 814 millions.  
De fait, les ventes de Nissan se portent plutôt bien en Asie ainsi qu’en Amérique Latine mais la situation est plus tendue en Europe (Russie incluse) et, surtout, en Amérique du Nord où les parts de marché baissent en même temps sans que la profitabilité de l’activité ne puisse pour l’instant s’améliorer significativement.
 
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Renault face aux instabilités des marchés et des taux de change ou les aléas de l’intercontinentalisation

Marché émergent pour amateurs de sensations fortes
 
Renault a annoncé le 22 octobre un chiffre d’affaires trimestriel global en recul de 6% (de 12,2 à 11,5 milliards d’euros) avec une légère augmentation du côté du financement (+ 190 millions) qui ne parvient pas à compenser les 917 millions perdus du côté des ventes d’automobiles. Ces 917 millions de baisse (- 8,4%) sont associés à une légère augmentation (2,9%) du nombre de véhicules vendus si l’on intègre les utilitaires chinois Jinbei & Huasong comme Renault le fait désormais et à une légère baisse (- 1,7%) si l’on s’en tient au périmètre qui était celui de 2017. Comme la traditionnelle "analyse de la variance" proposée aux analystes le montre, les trois variables explicatives qui ont pesé les plus lourd sont, par ordre d’importance croissante, les volumes perdus, la baisse des ventes aux partenaires et surtout les variations de taux de change. Ces dernières ont fait perdre au groupe 444 millions soit 48,4% des 917 millions.
 
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Mitsubishi : un booster pour l’Alliance

Ménage à trois
L’annonce de la prise de contrôle de Mitsubishi Motors Corp. (MMC) par Nissan est intervenue le 20 octobre 2016 : pour un peu plus de 2 milliards d’euros, Nissan prenait 34% du capital et le contrôle stratégique de l’entreprise. Carlos Ghosn prenait la présidence tout en maintenant habilement à la direction Osamu Masuko. Au-delà du coup que faisait ainsi Carlos Ghosn et du petit million de véhicule qu’il pouvait ainsi intégrer à son arithmétique  de l’Alliance pour se targuer d’en avoir fait le numéro 1 mondial en volumes, il n’était pas évident de cerner le rationnel de cette opération et certains craignaient que Nissan ait à trainer un boulet. Ainsi, lors de la publication des résultats début mai, l’annonce d’une perte de 1,7 milliard d’euros sur l’exercice fiscal 2016 (clôt en mars 2017) amenait des commentateurs à parler d’une possible "épine dans le pied de Carlos Ghosn". 
 
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Consolidation au Japon : Après Mitsubishi-Nissan, Toyota et Mazda

L'archipel des constructeurs nippons

Le mois d’août a vu se confirmer un mouvement sensible de consolidation de l’industrie automobile japonaise : libérés de leurs liens avec les constructeurs américains depuis plusieurs années déjà, les "petits" constructeurs japonais que sont Mitsubishi (autrefois lié à GM) et Mazda (autrefois lié à Ford) acceptent de s’inscrire dans des galaxies plus vastes. Dans le cas de Mazda, il s’agit de l’officialisation d’une relation partenariale puisque, comme l’indique Les Echos "Mazda travaille avec Toyota depuis les années 1970"
Elle passe par une prise de participation de Toyota qui acquiert 5% du capital de Mazda pour un montant de 50 milliards de yens (385 millions d'euros), tandis que ce dernier investit à hauteur de 0,25% dans Toyota. Contrairement à ce qui se dessine pour Mitsubishi, l’indépendance des deux constructeurs est préservée mais les domaines de collaboration s’étendent notoirement. lire la suite

Maîtriser la volatilité des marchés émergents pour bénéficier de leur croissance

Les pays émergents selon le FMI

L’année 2016 en Europe est placée sous le signe du rattrapage des niveaux d’avant-crise et cela permet aux constructeurs français de compenser leurs déconvenues dans les émergents : Renault qui souffre fortement des chutes des marchés brésiliens et russes peut faire le gros dos et PSA qui peine à confirmer sa percée en Chine affiche malgré cela un bilan de santé enviable. Pourtant, à l’échelle mondiale, la relative saturation du marché américain et le ralentissement confirmé de la croissance du marché chinois maintiennent une pression forte pour rechercher dans les émergents hors Chine les clés de la réussite face aux concurrents.
 
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Les statistiques du commerce extérieur d’automobiles : l’industrie française descend en gamme et le déficit se creuse

Maintenant vous pouvez étudier le tableau joint

Les chiffres de production et les annonces faites concernant les sites français depuis 2014 semblent indiquer que les choses ont cessé d’évoluer dans le mauvais sens.
Le CCFA a ainsi indiqué que, sur le premier semestre, la production de véhicules légers des constructeurs français en France avait augmenté de 7,7% (- 1, 7% pour PSA et + 26,6% chez Renault).
Dans la mesure où 2014 avait correspondu à une augmentation de 4%, on se prenait à rêver que le déficit commercial apparu en 2008 commencait à être réduit et que, avec un marché français relativement atone, les importations restaient relativement sages alors que la reprise des marchés européens bénéficiait aux constructeurs français et à leurs sites français. Après tout, la reprise semble favoriser les marques généralistes et, si PSA a fait un peu moins bien que le marché VP (+3,6% contre +8,2%) au premier semestre, l’inverse est vrai de Renault qui a (sans Dacia) progressé de 10,9%.
 
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Sergio Marchionne et Mary Barra : deux managers qui murmurent à l’oreille des investisseurs

Mary Barra Swiped Left on Sergio Marchionne’s Merger Proposal

Dans une interview qu’il a donnée à Automotive News récemment, le patron de FCA est revenu à la charge pour indiquer qu’il n’était pas raisonnable de la part de Mary Barra et de ses équipes de ne pas entrer en discussion avec lui sur une possible fusion entre son groupe et GM. Cette fois, affirme-t-il, il a fait tous les calculs, envisagé toutes les alternatives, examiné les choses de son point de vue de dirigeant de l’improbable ensemble Fiat-Chrysler mais aussi du point de vue de GM et de ses investisseurs : cette fusion doit impérativement se faire car elle augmenterait considérablement la profitabilité de l’ensemble et comblerait les détenteurs de titres.

Le cœur de l’argument marchionnien est maintenant bien connu largement popularisé et est une vieille antienne dans l’automobile : l’industrie automobile est une industrie lourde qui – selon Marchionne – s’alourdit plus encore aujourd’hui car les technologies à développer sont multiples et exigent des investissements très lourds ; dans la mesure où les consentements à payer pour les innovations ainsi développées sont faibles, les profitabilités sont – pour les investisseurs – bien peu enviables ; il est dès lors urgent d’engager un très ample mouvement de consolidation pour être à même de répartir les coûts concernés sur le plus grand nombre de véhicules commercialisés possible. En constituant le plus grand groupe mondial, la fusion dont il rêve donnerait le la, démontrerait combien il a raison et obligerait très rapidement les autres à lui emboîter le pas. lire la suite

Les bons comptes des constructeurs n’en font pas encore de bons amis du site France

C'était Aulnay...

Les annonces successives des bons résultats de Renault comme de ceux, encourageants, de PSA ont été suivis de la publication par le CCFA de leurs productions françaises en 2014. Dans la mesure où celles ci étaient, pour la première fois depuis longtemps, en progression sensible, les commentateurs pressés ont eu tôt fait de considérer que la solidarité entre les deux mouvements était forte et que les bons comptes des constructeurs en feront fatalement de bons amis de l’industrie française. C’est à la fois vrai et faux et, en tout cas, il faudra, pour que le lien soit à l’avenir plus fort et plus durable, que soient contrecarrées des tendances longues qui ne le sont pas encore nettement. lire la suite

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