Dans les semaines qui suivirent l’arrestation de Carlos Ghosn en novembre, nous étions nombreux à souligner que, au delà de la personnalité de l’ex-PDG, les intérêts stratégiques, technologiques et industriels étaient désormais tellement entrecroisés que ni d’un côté ni de l’autre, il n’était imaginable que l’on y renonce. Les uns et les autres, acteurs et observateurs, comptaient alors sur la poursuite des projets communs et des travaux sur les convergences pour que, loin des tribunaux, des médias et des Etats, les salariés des deux entreprises poursuivent leur chemin sur la route empruntée depuis vingt ans et imposent de fait l’Alliance à leurs dirigeants occupés à se déchirer.
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