La chronique hébdomadaire de Bernard Jullien directeur du Gerpisa.
Après qu’on ait cru que les négociations entre GM et Chrysler aboutiraient avant les élections, le dossier est en suspens et, avec, lui le sort de l’industrie américaine et de ses appels au secours relayés désormais par un aréopage assez hétéroclite dans lequel on trouve pêle-mêle les patrons des entreprises concernées et de Cerberus, les syndicats, les politiques des deux bords et les éditorialistes de la presse d’affaire (Wall Street Journal, Forbes…).
Pourtant, l’ampleur des sommes en jeu et la difficulté à déterminer les modalités de l’aide permettent que, malgré l’invocation de l’urgence absolue à agir pour éviter les faillites, les autorités tergiversent et qu’un débat public s’ouvre. Saisi du dossier dès avant d’avoir été élu et sommé cette semaine de se prononcer sur le principe et sur les objectifs et modalités de l’aide, Obama lui-même semble hésiter et on le comprend.
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