profitabilité

Le duo Delbos-Senard face aux agences de notation

Serving another type of client
As expected, the major rating agencies downgraded Renault's credit rating this week and posted lower price targets. Renault's management obviously prefers to play the truth speech that will mobilize the teams rather than tell the markets and analysts what they would like to hear.
 
On Tuesday, the rating agency Moody's downgraded its long-term credit rating on Renault from Baa3 to Ba1, with a stable outlook. 
 
It sanctions the group's poor performance for 2019 announced the previous week: in the red in 2019, for the first time since 2009, Renault, which saw its sales and profitability fall, did not want to be reassuring for 2020 by envisaging a further drop in its profitability. This is the reason for the downgrading of Moody's rating, which indicates :
read more

Le duo Delbos-Senard face aux agences de notation

Serving another type of client
Comme on pouvait le prévoir les grandes agences de notation ont dégradé cette semaine la note de la dette Renault et affiché des objectifs de cours en baisse. Les dirigeants de Renault préfèrent d'évidence jouer le discours de vérité qui mobilisera les équipes plutôt que de raconter aux marchés et analystes ce qu'ils aimeraient entendre.

Mardi, l’agence de notation Moody’s a rétrogradé de Baa3 à Ba1 sa note de crédit à long terme sur Renault, avec une perspective stable.   read more

FCA 2019 Results: making short-termism attractive

Handsome is not enough
FCA's results are nothing new: North America and the two flagship brands, RAM and Jeep, are doing well.
The rest is just about surviving and is tending to deteriorate without any serious attempt to stop this. Everything has been going on since 2014 as if the roadmap were that of keeping the cash machine running in the United States and waiting for the future ally to either clean up the mess, or reinvest or offer solutions to revive brands and business in the regions that have been neglected.
 
The case of Europe is emblematic in this respect. A.-G. Verdevoye sums up the situation well in the French weekly newspaper Challenges:
read more

L’industrie automobile allemande : un compromis en péril

France's team knocked out. And in the end, Germany wins?

Alors que l’industrie automobile française va, ce lundi, tenter de comprendre ce qui l’attend et tenter de faire pression pour que tous les soutiens lui soient apportés, les nouvelles de nos voisins allemands convergent pour indiquer que les années à venir vont être difficiles pour les constructeurs comme pour les équipementiers.
 
Après que Audi ait annoncé  en début de semaine dernière une réduction d’effectifs de 9500 personnes d’ici à 2025, c’est Daimler qui annonçait en fin de semaine la suppression de 10 000 emplois d’ici à 2022. Continental avait, il y a quelques semaines, annoncé de même un plan de réduction de ses effectifs de 20 000 (sur un total de 244 000 personnes) dont 7000 en Allemagne. "Au total, indique RFI, ces derniers mois les principaux constructeurs et équipementiers automobiles ont programmé près de 30 000 suppressions d'emplois" .
 
read more

The German car industry: the social compromise at risk?

France's team knocked out. And in the end, Germany wins?
While the French automotive industry is going, this Monday, to try to understand what awaits it and try to put pressure to receive all the support it needs, news from our German neighbours converge to indicate that the coming years will be difficult for both automakers and equipment manufacturers.
 
 After Audi announced early last week that it would reduce its workforce by 9,500 by 2025, Daimler announced on the weekend that it would cut 10,000 jobs by 2022. A few weeks ago, Continental also announced a plan to reduce its workforce by 20,000 (out of a total of 244,000 people), including 7,000 in Germany. "In total," says RFI, "in recent months, the main car manufacturers and equipment manufacturers have planned nearly 30,000 job cuts.
 
read more

Renault : sortir de la politique de l'autruche

La même scène vue autrement

Comme pour marquer sa différence et/ou pour souligner ce qui avait pu l’opposer à Thierry Bolloré, Clotilde Delbos a entamé son intérim à la direction générale du groupe Renault par un "profit warning" : non, le retour à un cash flow positif au second semestre ne permettra pas de compenser le cash flow négatif de 700 millions d’euros du premier; non, le chiffre d’affaires ne sera pas constant mais baissera de 3 à 4% de même que la marge opérationnelle sera plutôt de 5% que de 6% comme annoncé en juillet ; non, le plan 2022 ne vas pas être tenu et il est urgent de le redéfinir pour que chacun sache où il va.
 
read more

Renault: getting out of the ostrich policy

La même scène vue autrement
As if to mark his difference and/or to highlight what might have opposed her to Thierry Bolloré (Renault's former CEO, recently laid off), Clotilde Delbos (appointed to replace him) began her interim period at the head office of the Renault group with a "profit warning": no, the return to positive cash flow in the second half of the year will not offset the €700 million negative cash flow of the first half; no, revenue will not be constant but will fall by 3 to 4% and the operating margin will be 5% rather than 6% as announced in July; no, the 2022 plan will not be implemented and it is urgent to redefine it so that everyone knows where he is going.
 
She did not just talk to the analysts. She also spoke on Tuesday in a video for employees to tell them that the "Drive the Future" plan had to be taken up again because the market has changed over the past two years and that "unfortunately, the situation did not improve during the summer" and requires that the strategy be adjusted to "get Renault back on track".
read more

La difficile quête des ventes profitables de Nissan

Des cross-over, pas des hybrides.
Nissan a publié la semaine dernière ses résultats pour le deuxième trimestre de l’exercice comptable et pour le premier semestre. Dans la foulée, on a appris que, pour Renault, ceci ramènerait la contribution de son partenaire à son résultat net de 384 millions d’euros. 
 
On se rappelle que, lors de la présentation des résultats du premier semestre, Renault avait vu passer ses profits nets de 2,4 milliards à 1,95 milliard en raison principalement des "contributions des partenaires" en baisse de 1,32 milliard d’euros à 814 millions.  
De fait, les ventes de Nissan se portent plutôt bien en Asie ainsi qu’en Amérique Latine mais la situation est plus tendue en Europe (Russie incluse) et, surtout, en Amérique du Nord où les parts de marché baissent en même temps sans que la profitabilité de l’activité ne puisse pour l’instant s’améliorer significativement.
 
read more

BMW's very meaningful profit warning

During an interview on France Inter on Saturday, PSA's CEO Carlos Tavares mentioned BMW's "profit warning" as a sign of weakening of the entire sector by regulatory requirements. The obligation for car manufacturers to carry out forced electrification of their commercial ranges - whereas though customers seem reluctant to take the plunge - can only erode margins.

Indeed, in the case of BMW, the management is justifying the  impossibility of meeting 2018 profit targets by both the trade war between the US and China - which hinders the sales in China of vehicles (X3, X4, X5, X6) assembled in the American plant in Spartanburg - and by the transition to the new WLTP procedure which "causes strong price pressure". read more

Le très significatif "profit warning" de BMW

Interrogé sur France Inter samedi, Carlos Tavares a évoqué le "profit warning" de BMW comme un signe de fragilisation de l’ensemble du secteur par les exigences règlementaires : l’obligation dans laquelle se trouvent les constructeurs de procéder à une électrification à marche forcée de leurs gammes alors même que les clientèles ne semblent guère prêtes à sauter le pas ne peut qu’éroder les marges.
 
Et, de fait, dans le cas de BMW, l’impossibilité de tenir les engagements en matière de profits en 2018 est expliquée par le management à la fois par la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine qui handicape les ventes en Chine de véhicules (X3, X4, X5, X6) assemblés dans l’usine américaine de Spartanburg et par la transition vers la nouvelle procédure WLTP qui "entraîne une vive pression sur les prix".
read more

Assouplissement des normes d’émission : l’Europe doit-elle emboiter le pas des Etats- Unis ?

Performance moyenne des véhicules vendus par les Big 3 : 24,5 MPG. On n'y est donc pas encore.
Scott Pruitt, patron de l’E.P.A. et ancien Procureur Général de l’Oklahoma nommé par Trump en 2016 à la tête de l’Agence dont il avait combattu comme Procureur bien des décisions, a annoncé le lundi 2 avril que les normes d’émission – le fameux CAFE pour Corporate Average Fuel Economy c’est à dire moyenne des économies de carburant réalisées par entreprise - qui avaient été fixées à l’industrie automobile opérant sur le marché américain en 2011 pour 2025 seraient réexaminées. Plus précisément, il a fait valoir que l’accord initial incluait une procédure d’évaluation de la pertinence des normes appliquées à mi-parcours et argué que l’évaluation conduite par l’administration Obama avait été conduite trop tôt et trop hâtivement (1). Son administration a donc refait, en 2018, ce travail et conclut que l’administration Obama “avait fait des hypothèses pour définir les normes qui ne cadrent pas avec la réalité et qui l’ont amenée à choisir des normes excessivement exigeantes ” (2).
 
read more

Mitsubishi : un booster pour l’Alliance

Ménage à trois
L’annonce de la prise de contrôle de Mitsubishi Motors Corp. (MMC) par Nissan est intervenue le 20 octobre 2016 : pour un peu plus de 2 milliards d’euros, Nissan prenait 34% du capital et le contrôle stratégique de l’entreprise. Carlos Ghosn prenait la présidence tout en maintenant habilement à la direction Osamu Masuko. Au-delà du coup que faisait ainsi Carlos Ghosn et du petit million de véhicule qu’il pouvait ainsi intégrer à son arithmétique  de l’Alliance pour se targuer d’en avoir fait le numéro 1 mondial en volumes, il n’était pas évident de cerner le rationnel de cette opération et certains craignaient que Nissan ait à trainer un boulet. Ainsi, lors de la publication des résultats début mai, l’annonce d’une perte de 1,7 milliard d’euros sur l’exercice fiscal 2016 (clôt en mars 2017) amenait des commentateurs à parler d’une possible "épine dans le pied de Carlos Ghosn". 
 
read more

Les épreuves de vérité qui attendent Tesla en 2016 : l’état du débat

Words, words, words...?

Les passions que suscite le cas Tesla en Europe ne sont rien à côté de celles que nous révèlent quelques heures passées en recherche sur les sites américains. 

Face à la baisse des cours du baril, aux attaques contre le régime de subvention dont bénéficient l’installation de panneaux solaires ou les aides à l’achat de véhicule électrique, au retard du lancement du Model X (le SUV) finalement présenté à Genève ces jours-ci, aux pertes annoncées pour 2015 et à la présentation du futur Model 3 censé marquer l’entrée de Tesla dans la production à grande échelle le 31 de ce mois, les échanges de coups entre croyants et incroyants redoublent de violence. 

Elles s’inscrivent dans un contexte américain où les craintes d’un éclatement de la bulle sur les valeurs technologiques et singulièrement sur le NASDAQ vont croissantes. 

Elles sont également liées à une campagne électorale qui conduit à s’interroger sur la soutenabilité des business d’Elon Musk en cas de victoire républicaine. Elles convergent toutes vers un réexamen circonstancié de Tesla, de ses comptes et de la foi que l’on peut ou non avoir dans les annonces faites par son patron. read more

Le regain de forme des Français ou l’importance des bases domestiques

Quand on se reporte trois ou quatre années en arrière, on est frappé par le contraste que les faits et les commentaires font apparaître entre les propos que l’on développait alors et ceux que l’on entend aujourd’hui sur les deux français. 

Trop centrés sur une Europe moribonde, insuffisamment engagés dans le haut de gamme, incapables d’ajuster suffisamment leurs capacités, les Français étaient, en 2012, réputés négocier très mal le virage de la mondialisation et de la montée en puissance des émergents. Comparant Renault et PSA, on soulignait alors que le premier avait au moins entamé grâce à ses Logan, Sandero et Duster une inter-continentalisation prometteuse. On ajoutait parfois que, bien que n’ayant pas fermé d’usine, Renault avait depuis longtemps entamé la souhaitable réduction de la part des sites français dans l’approvisionnement des marchés européens à laquelle PSA procédait à marche forcée. read more

Syndicate content

  GIS Gerpisa / gerpisa.org
  4 Avenue des Sciences, 91190 Gif-sur-Yvette

Copyright© Gerpisa
Concéption Tommaso Pardi
Administration Juan Sebastian Carbonell, Lorenza MonacoGéry Deffontaines

Powered by Drupal, an open source content management system
randomness