La crise sanitaire semble avoir mis à mal des phénomènes qui battaient déjà de l'aile auparavant, ou qui connaissaient en tout cas beaucoup de difficultés à se developper, c’est-à-dire l'autopartage et le covoiturage. En plus, la crise économique va sans doute amplifier les inégalités d’accès à la mobilité entre ménages et peut-être aussi les contradictions du “nouveau paradigme" des mobilités vertes et partagées.
Pour commencer à cerner les contours de ces crises en cours et à venir et leur traduction dans la mobilité des ménages, Pierre Lannoy (ULB-METICES) et Yoan Demoli (UVSQ-PRINTEMPS), co-auteurs du repère sur "La sociologie de l'automobile" (2019), mettront en perspective les résultats du projet CONDUIRE (Construire des mobilités durables, inclusives et responsables) financé par l'Ademe (2018-2020) par rapport au contexte nouveau et très incertain du Covid-19. lire la suite
Après un an, Bolloré et ses équipes dédiées à Autolib proposent un premier bilan de son déploiement. Mesuré en termes de croissance des nombres d’abonnés, de véhicules ou de bornes, ceci paraît plutôt satisfaisant et, en tout cas loin du "flop" que promettaient certains sur le plan technique et/ou sur le plan commercial. Dans le monde des "militants" mondiaux du véhicule électrique qui se réunissait cette semaine à Paris dans le cadre du colloque du CESA , l’expérience française d’autopartage "one way" permettant le déploiement et l’expérimentation d’une importante flotte de véhicules électriques (VE) permet autant que Zoé de défendre l’image d’une France en pointe et fournit à Bolloré et à sa technologie batterie "voie sèche" le "démonstrateur" géant souhaité. lire la suite