Après avoir passé plusieurs années à se demander à quelle sauce règlementaire la DG Concurrence les soumettrait, les distributeurs automobiles maintenant fixés peuvent concentrer leur attention sur les évolutions des autres composantes de leur environnement et se demander à la fois quelle est la soutenabilité de leurs business models traditionnels e quelles évolutions il convient de leur imprimer.
Sur la base d’une analyse historique de la structuration des relations entre distributeurs et constructeurs et entre distributeurs et consommateurs, Bernard Jullien tentera d’évaluer la soutenabilité du business model qui a prévalu jusqu’à aujourd’hui et de tracer les alternatives qui se présentent aux acteurs traditionnels de la distribution automobile. Dans cette perspective, il portera une attention particulière aux conditions de participation de ces acteurs à l’élaboration de nouvelles offres de mobilité.
Déjà depuis plusieurs années l'irruption de l'électronique dans l'automobile pose le problème de l'évolution des compétences et de la formation dans la réparation automobile. Le passage vers les véhicules décarbonés, qu'ils soient propulsés par des moteurs hybrides, électriques ou à pile combustible, va inévitablement l'accentuer.
De ce constat se dégagent plusieurs questions clés pour les constructeurs, les concessionnaires et les garagistes. Elles concernent à la fois le lien entre formation initiale et formation continue pour que les compétences évoluent aussi vite que les produit, mais aussi l'organisation plus générale du marché de l'après-vente, et des acteurs – anciens et nouveaux – qui seront susceptibles d'y gagner ou d'y perdre de parts de marché en fonction justement de leurs compétences et de leurs différents degrés de spécialisation. read more